Contexte
Suite à l’Accord de Paris, en 2015, le Québec s'est engagé à réduire de 37,5 % ses émissions de GES par rapport au niveau de 1990 d’ici 2030 et de 80% d’ici 2050. L’ensemble des secteurs d’activités a réussi à réduire de façon substantielle ses émissions, sauf un; le secteur des transports. En effet, « tandis que les émissions de GES totales du Québec ont diminué de 8,8 %, entre 1990 et 2015, celles du transport routier ont crû de 35,7 %1.» La démarche proposée pour l’élaboration du Plan d’électrification et de changements climatiques, doublée à l’adoption de la Politique de mobilité durable, offre une opportunité à saisir pour repenser nos habitudes de déplacements. Pour atteindre nos cibles de réduction d’émission de gaz à effet de serre, il faut effectivement électrifier le secteur des transports en évitant le piège de poursuivre le modèle actuel qui favorise la possession de véhicules privés plutôt que l’utilisation de modes collectifs.
Trajectoire Québec propose donc cinq recommandations
- Augmenter le financement dédié aux modes durables
- Renforcer l'approche « Réduire - Transférer - Améliorer »
- Revoir les règles de financement des réseaux de transports et accélérer le recours à l'écofiscalité
- Réussir l'électrification des transports
- Déployer une stratégie de communication et de sensibilisation auprès du grand public.