Fin de la ligne d’autocar Saint-Georges/Québec : Accès transports viables et Trajectoire Québec pressent le gouvernement du Québec d’agir pour le financement du transport en commun en région!

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Québec, vendredi 24 février - Après 30 ans de service, on apprend que les autocars entre Saint-Georges, en Beauce, et Québec, ne seront plus offerts à compter du 1er avril car l’entreprise constate que la liaison est déficitaire. Accès transports viables et Trajectoire Québec s’inquiètent particulièrement de l’impact de cette fin de service pour les usagères et usagers et pressent le gouvernement de redresser la barre pour le financement du transport en commun dès le prochain budget du 21 mars.

« En 30 ans de service, plusieurs personnes ont bâti leurs habitudes de mobilité en se basant sur l’existence de la ligne d’autocar Saint-Georges — Québec et on les laisse tomber avec la fin du service. », explique Sarah V. Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec. « Que ce soit la liaison à Saint-Georges ou la STM à Montréal, les transports en commun craquent de partout car le modèle de financement ne tient plus la route : le gouvernement doit redresser la barre dès le budget de mars 2023. C’est urgent! »

Un cercle vicieux entre achalandage et financement

Les organismes s'inquiètent de voir le député de la région parler d’un enjeu relatif au manque d'achalandage. Or, la littérature en matière de mobilité montre que de baser son service uniquement sur le critère d’achalandage pénalise les régions, où la densité est moins forte et où les distances à parcourir sont plus grandes.

« Les municipalités et MRC de la région tirent la sonnette d’alarme depuis déjà plusieurs temps : le PADTC, soit le programme du gouvernement du Québec qui finance les transports collectifs, ne fonctionne plus, notamment en région, où les distances à parcourir sont beaucoup plus grandes. », affirme Angèle Pineau-Lemieux. « C’est un cercle vicieux : on manque d’achalandage, alors on coupe dans le financement, alors les services sont moins attrayants et on constate une baisse d’achalandage. Québec doit agir pour freiner l'hémorragie! ».