Train de banlieue Repentigny-Montréal

Montréal, le 3 avril 2003

Des citoyens de l’Assomption, de Repentigny et des villes avoisinantes s’organisent avec la collaboration de Transport 2000 pour demander au Gouvernement du Québec et à l’Agence métropolitaine de transport un service de train de banlieue dans l’est de la Métropole afin de compléter le réseau des trains de banlieue dans la Région métropolitaine.

Le président de Transport 2000, monsieur Jean Léveillé, a accepté l’invitation des citoyens concernés par le développement du transport en commun de cette région en déclarant qu’il s’agit «d’un projet rassembleur pour la communauté», en rappelant à leur attention que tous les ingrédients sont réunis pour assurer un éclatant succès à ce mode de transport régional qui, s’il n’existe pas actuellement, a déjà desservi toute la population de la rive nord et de l’est de Montréal jusque dans les années soixante-dix.  Cette liaison avait malheureusement disparu faute d’investissements pour en assurer la modernisation.  La densité de la population est nettement suffisante d’autant plus que ce train de banlieue sera également au service de la population du nord-est de Montréal, soit Rivières-des-Prairies et Montréal-Nord.  Montréal bénéficierait donc d’un nouveau service de transport de surface à prix nettement inférieur à un métro souterrain que la Région n’a certainement pas pour l’instant les moyens de se payer.  Aucun autre mode de transport ne permettra aux travailleurs et aux étudiants de la MRC de l’Assomption de se rendre au centre-ville de Montréal en moins de 50 minutes.  Chaque train qui entrera à la gare Centrale aura à bord le même nombre de personnes que contiendraient 17 autobus, ou l’équivalent de 800 voitures de moins sur les routes.

Après un examen minutieux de la situation, monsieur Léveillé déclare «que les infrastructures sont en excellente condition de la Gare centrale jusque dans la pointe est de l’Île de Montréal».  Quelques installations seraient à mettre au point à partir de Repentigny, comme des stationnements incitatifs et des quais d’embarquement, mais le tout pourrait être réalisé dans une seule saison estivale, le tout permettant une remise en service l’automne suivant.  Il est beaucoup facile de convaincre les automobilistes de faire ce transfert modal que n’importe quel autre mode transport puisse qu’il est rapide, confortable, économique, ponctuel peu importe les caprices de la météo.