Paralysie du transport en commun à Montréal

Montréal, le 22 mai 2007 

L’association Transport 2000 Québec considère tout à fait prématuré l’arrêt de travail des employés d’entretien du transport en commun à Montréal. Pour l’organisme, les négociations étaient loin d’être rompues entre la partie patronale et la partie syndicale.  De l’avis du président monsieur Jean Léveillé, « la grève est un moyen de dernier recours et les circonstances actuelles ne justifient aucunement son déclenchement.  Il faut se demander si on doit continuer de laisser le Syndicat du transport de Montréal négocier systématiquement avec le couteau sur la gorge à chaque négociation pour le renouvellement des conventions collectives ».

Bref, Transport 2000 appelle ce syndicat à la raison et considère que les usagers les plus captifs du transport en commun seront pratiquement les plus pénalisés dans cet arrêt de travail, qui ne semble pas marqué par quelque conflit que ce soit dans le processus de négociation. Cela dit, on peut raisonnablement évoquer que c’est également l’économie, la qualité de vie de la population et la santé des citoyens qui se trouveront pénalisées. C’est pourquoi l’organisme remet en question la plage des services offerts aux heures de pointe, qui ne correspond plus au contexte actuel avec des déplacements motorisés toujours plus nombreux au fil des ans sur l’ensemble du territoire. Enfin, cette grève n’aide en rien la promotion du transport en commun comme moyen de déplacement.