La feuille de route s’ajoute à un corpus important de plans et politiques pertinentes, tel que le Plan climat 2030, la stratégie Vision zéro 2022-2024, la Stratégie d’électrification, et la Vision vélo, qui, dans le contexte d’une augmentation des GES, doivent se traduire en action concrètes plus rapidement.
« Près de trois ans après l’adoption du Plan climat 2030 de Montréal, la feuille de route va dans la bonne direction mais doit être bonifiée pour assurer la réduction de GES du secteur des transports. Pour endiguer la hausse des émissions des GES de 22% du secteur sur les transports et la hausse du nombre de véhicules de 45%, Montréal doit faire preuve de leadership avec des actions ambitieuses. Le soutien financier et réglementaire des paliers supérieurs de gouvernement est également nécessaire » affirment le Conseil régional de l’environnement de Montréal, Équiterre, Piétons Québec, Trajectoire Québec, le CEUM, la Coalition des tables de quartier montréalaises, Vélo Québec et Vivre en Ville réunis.
La mobilité, comme première source d’émissions de GES, est non seulement un incontournable de l’action climatique, c’est aussi un levier majeur d’amélioration de la qualité des milieux de vie et d’affaires de la ville: abordabilité de la ville et pouvoir d’achat des ménages, amélioration du sentiment de sécurité des aînés et des familles, amélioration de la santé de la population, accès à la main d’oeuvre et aux emplois sont autant de déterminants de l’essor de la ville qui profiteront d’une action coordonnée, cohérente et ambitieuse en mobilité active, collective et partagée.
La société civile réitère son engagement à faire de Montréal une métropole à l’avant-garde de la transition écologique et atteindre la carboneutralité dans les transports d’ici 2040.
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Renseignements
Anne-Hélène Mai - Trajectoire Québec, Conseillère en communication - anne-helene@trajectoire.quebec
Blaise Rémillard - CRE-Montréal, Responsable mobilité et urbanisme - 514 880-4997 - bremillard@cremtl.org