Commission parlementaire des transports et de l’environnement & protocole de Kyoto

Québec, le 25 février 2003

L’association Transport 2000 Québec a proposé aujourd’hui aux députés de l’Assemblée nationale une stratégie qui met l’accent sur des mesures incitatives. Ces mesures doivent par tous les moyens favoriser le développement et l’utilisation accrus des transports collectifs au Québec, à la fois par une réforme institutionnelle et des moyens financiers adéquats.  Selon l’Association, ces moyens ne se sont pas améliorés suffisamment depuis l’arrivée de l’Agence métropolitaine de transport à Montréal en 1996 et doivent être révisés à la hausse dans l’application du Protocole.

Transport 2000 craint que le ministère des Transports ne dispose pas d’un mandat clair et des ressources suffisantes pour permettre au Québec d’assumer ses nouvelles responsabilités.  Devant les membres de la Commission, l’Association a rappelé que le Ministère a subi de manière importante les effets des compressions budgétaires successives tout au long des années quatre-vingt-dix, même si le Québec exerce un leadership à ce niveau.  Or, le Québec doit entretenir un patrimoine important tout en contribuant à une réduction de plus de cinq pour cent (5 %) des émissions de gaz à effet de serre sur l’horizon 1990-2010.  On devrait donc désormais s’orienter vers de nouvelles politiques de développement qui favorisent le transport collectif.  À chaque fois qu’un automobiliste se tourne vers le transport en commun pour une partie ou la totalité de ses déplacements, il divise sa consommation énergétique par 10.  L’Association a également rappelé que des sondages montrent une ouverture de la population pour des changements de comportements, à condition qu’on améliore les moyens de transport existants.