Mémoire

Comparativement à l’ensemble des modes de transport, le transport en commun et le bus en particulier, constitue le mode motorisé le plus sécuritaire à plusieurs égards. De surcroît, le transport en commun permet de réduire de façon significative le nombre de véhicules sur les voies urbaines contribuant à un meilleur bilan routier.

Cependant, hors du bus, l’usager du transport en commun deviens bien évidemment tout aussi vulnérable que l’ensemble des piétons. Pour accéder aux arrêts, un grand nombre d’usagers doivent très souvent traverser des intersections. Créant, par la force des choses, une situation accidentogène. Les usagers en correspondance seraient encore plus vulnérables que la moyenne puisqu’eux ne peuvent éviter certaines traverses qui souvent sont localisés aux intersections où le volume et la vitesse des véhicules sont plus élevés qu’ailleurs. Selon Miranda-Moreno, on estime qu’une réduction de 30% du volume de véhicules à l’intersection entrainerait des baisses de35% des piétons blessés et de 50% des collisions. D’autre part, en ce qui touche la vitesse des véhicules,l’OMS indique qu’une réduction de 5% de la vitesse moyenne peut entraîner une baisse de 30% des collisions fatales...