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Québec, le 16 mars 2018 - C’est jour de fête à Québec alors qu’on découvre le réseau structurant de transport en commun prévu pour la ville. Experts, utilisateurs, jeunes et groupes environnementaux lèvent leur chapeau aux élus de la Ville de Québec et du gouvernement du Québec, ainsi qu’aux fonctionnaires qui ont dessiné un véritable réseau de transport en commun digne d’une grande ville, sur mesure pour Québec. 

Les faits 

  • Ce réseau de transport en commun est excellent pour plusieurs raisons : 
  • Il va desservir les banlieues de manière efficace;
  • Il va offrir un service de très grande qualité, rapide et efficace, qui convaincra les gens d’embarquer;
  • Il propose la bonne technologie à la bonne place, comme par exemple un tramway en haute-ville là où la densité le justifie;
  • Parce qu’il inclut un tunnel entre la haute-ville et la basse-ville, le réseau prend en compte notre topographie, évite de perpétuer une congestion d’autobus et limite les impacts pour des zones denses en haute-ville; 
  • Il inclut un lien vers la rive-sud;
  • Il arrime les différentes lignes pour limiter les correspondances pour les usagers;
  • Il offre une desserte efficace pour les grands générateurs de déplacements; 
  • Il va permettre de consolider les axes structurants que sont le 800 et le 801, en plus de commencer le développement de secteurs qui ont un très grand potentiel, comme le boulevard Charest.

Réactions

« Il y a de quoi être fiers. Québec se donne un réseau structurant à la hauteur de son potentiel et qui fera rayonner la ville. La grande force du projet déposé aujourd’hui, c’est qu’il s’agit de beaucoup plus qu’un tramway. Ce sera un réseau intégré qui bénéficiera à tous et qui accompagnera le développement de Québec pour les prochaines décennies »,  se réjouit Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.

« On va pouvoir se rendre partout, des ponts à Charlesbourg, de Cap-Rouge à Beauport, de manière efficace et rapide sans avoir à prendre son auto. Ce qu’on nous présente aujourd’hui c’est une révolution de notre mobilité. Les travailleurs, les voyageurs, les étudiants, entreprises, employeurs, personnes âgées, tout le monde va y trouver son compte », résume Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables. 

« C’est un excellent projet, ambitieux et visionnaire, comme on a besoin pour sortir de notre trop grande dépendance à l’automobile. C’est une solution intelligente basée sur les besoins les plus importants qui permettra de redévelopper et de créer une qualité de vie dans plus d’une vingtaine de quartiers de la ville », explique Alexandre Turgeon, directeur général du Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale. Il ajoute : « Ça fait plus de quinze ans qu’on travaille à convaincre les élus et les fonctionnaires qu’il faut développer le transport en commun. Laissez-moi vous dire qu’on est très contents aujourd’hui, »

« Alors que le transport est la principale source d’émissions de GES au Québec, l’annonce d’aujourd’hui est très encourageante. Avec ce réseau, on va offrir aux citoyens une alternative attrayante à l’auto, et ainsi réduire la pollution, responsable de la mauvaise qualité de l’air et des changements climatiques. De plus, en choisissant un tramway et des trambus électriques, on va multiplier ces bénéfices », fait valoir Steven Guilbeault, cofondateur et directeur principal d’Équiterre. 

« À ce jour, Québec était la seule ville canadienne de taille comparable à ne pas avoir de système structurant de transport en commun. Cet investissement de 3 milliards $ propulse Québec dans le peloton de tête au pays. Il s’agit d’un coût raisonnable pour une telle infrastructure qui réduira la congestion dans la région quand on compare aux 3 milliards investis dans le réseau routier de la Capitale-Nationale depuis dix ans sans impact notable sur la congestion routière », explique Karel Mayrand, directeur général de la Fondation David Suzuki pour le Québec et l’Atlantique.

« Rappelons que le gouvernement fédéral met sur la table des milliards de dollars exclusivement réservés au transport en commun. L’argent est là, il faut saisir l’opportunité sinon d’autres villes vont prendre la part de Québec », explique Philippe Cousineau Morin, directeur de Trajectoire Québec. 

« Avec ce réseau de transport en commun, on va offrir la possibilité d’un mode de vie à échelle humaine. Québec prend des allures de ville moderne et attrayante. Parions qu’on se donne là un argument de poids pour contrer l’exode des jeunes », lance Alex Tremblay Lamarche du collectif les Jeunes de Québec pour la mobilité durable. 

La coalition regroupe Accès transports viables, le Conseil régional de l’environnement de la Capitale-Nationale, Équiterre, la Fondation David Suzuki, les Jeunes de Québec pour la mobilité durable, Trajectoire Québec et Vivre en Ville. Elle suivra de près les consultations sur le réseau de transport en commun, et invitent les citoyens à y participer en grand nombre. 

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Contact :

Marie-Eve Roy 

COPTICOM 

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